Au bout de 15 minutes de vigoureux massages capillaires la douleur s’intensifie et Aminata ne peut retenir ses gémissements qui poussent le jeune coiffeur à la rincer immédiatement. Lors du rinçage, Aminata sent son crâne s’alléger de plus en plus, elle qui jadis avait un poids sur la tête.
Elle est ravie et se dit que le défrisage a été un succès ; quand soudain un cri bouleverse la quiétude de la jeune fille. C’est le jeune coiffeur ! Stressé et fautif, il appelle sa patronne qui accourt aussitôt. Mon Dieu !!! Dillan qu’as-tu fais ? La patronne est confuse et propose un tissage à la colle à la jeune fille version made in American, avec un an de soins capillaires gratuits.
Mais que se passe-t-il avec ma tête ? Réplique Aminata, d’un ton inquiet en se levant pour se regarder dans le miroir. Stupéfaite, les larmes aux yeux elle contemple le désastre complètement désarmée.
Sa tête était parsemée de trous laissant apparaître son crâne lisse, elle passa sa main dans ce qui lui restait de cheveux. Mais celle-ci fit office de râteau achevant le travail du jeune coiffeur.
Mon Dieu mes cheveux ! Qu’avez-vous fait de mes cheveux ! Ce n’est pas possible, non ce n’est pas vrai ! Non ! Non ! Dit-elle en dévisageant le jeune coiffeur et sa patronne.
En fait le jeune coiffeur à l’allure sympathique était un jeune stagiaire qui avait confondu le pot de défrisage avec un pot de crème épilatoire qui figurait sur le même présentoir. Finalement Aminata est ressortie du salon la mine boudeuse avec les yeux rouges et bouffis mais au moins, elle avait gagné des cheveux plus lisses qu’elle n’avait espéré. On lui avait collé une perruque sur la tête.
Éric