Courage d'une mère

Toi ma mère qui as travaillé très dur,
Dans les plantations de bananes et de canne à sucre,
Toi qui travaillais toute la journée,
Sous le soleil des Antilles pour 5 sous,
Sans jamais t’arrêter, seulement pour boire de l’eau,
Quand tu avais soif et quand ton corps se déshydratait.
D’une main tu essuyais ton visage ruisselant de sueur,
Tu as été exploitée physiquement et moralement,
Comme beaucoup d’autres noirs, tu n’avais pas le choix…
Ton seul droit était de te taire et de travailler,
Sans cesse, qu’il pleuve où qu’il fasse beau,
Que tu sois malade ou dans la détresse.
Tu ne te plaignais jamais,
Quelquefois on voyait au fond de tes yeux,
Beaucoup de tristesse et de souffrance,
On entendait également tes soupirs et tes gémissements,